Dehors. 11 mai-11 juin, les permiers jours dud éconfinement de Toulouse

Le 17 mars 2020, les mesures sanitaires ont vidé l'espace public de ses usagers. Comme à marée basse, un gigantesque estran urbain est soudain apparu. Près de deux mois plus tard, l'amorce du déconfinement a ramené le flot de la vie ; sentiment de liberté retrouvée, besoin de profiter, de retrouver

Le 17 mars 2020, les mesures sanitaires ont vidé l'espace public de ses usagers. Comme à marée basse, un gigantesque estran urbain est soudain apparu. Près de deux mois plus tard, l'amorce du déconfinement a ramené le flot de la vie ; sentiment de liberté retrouvée, besoin de profiter, de retrouver une vie sociale, de renouer avec ses habitudes, de tourner le dos à la gravité pour s'autoriser la légèreté, l'insouciance, la joie, l'espoir…

« Nous avons confié à deux toulousains, Jean Belondrade et Yann-Yves Corlouër, le soin de livrer en images et en textes leur vision de cette réappropriation d'un espace urbain qui nous passionne. C'est la manière dont la vie et l'envie ont (ré)irrigué Toulouse que donne à voir cet ouvrage qui figure le rapport universel qu'a l'Homme à sa liberté de se déplacer, d'échanger, de partager. » expliquent Laure et Gilles Boudou, les dirigeants d'Aréa. Réalisé entre le 11 mai et le 11 juin, Dehors montre le premier mois de ce que Claude Nougaro aurait sûrement qualifié de « remise en Ô de Toulouse ».