Environnement
Paysage
Jean-Claude Nicolas Forestier (1861-1930), polytechnicien diplômé de l'Ecole forestière de Nancy, s'est attaché toute sa vie aux formes de transformation de la ville en tant que conservateur des Promenades et plantations de la ville de Paris. On lui doit entre autres, la première piste cycliste (189
Jean-Claude Nicolas Forestier (1861-1930), polytechnicien diplômé de l'Ecole forestière de Nancy, s'est attaché toute sa vie aux formes de transformation de la ville en tant que conservateur des Promenades et plantations de la ville de Paris. On lui doit entre autres, la première piste cycliste (1890), le sauvetage et l'aménagement du parc et des jardins de Bagatelle (1904), et l'ouverture d'avenues-promenades, telle l'avenue de Breteuil (1898). Dès 1923, il conçoit le projet d'un réseau d'avenues-promenades reliant le parc de Saint-Cloud au parc de Sceaux. Il est aussi un paysagiste de renomée internationale. Outre d'innombrables jardins privés, il crée le parc Maria Luisa à Seville, les jardins de Montjuif et du Tibidabo à Barcelone, il élabore de vastes projets d'embellissement pour La Havane, Buenos Aires, Lisbonne, Bilbao, Marrakech, Meknès, Fès, Rabat…
En 1908, il publie "Grandes villes et systèmes de parc", texte fondateur de l'urbanisme paysager. Il es réédité ici dans son intégralité, avec ses illustrations et un appareil de notes critiques sur les villes sélectionnées par Forestier.
Viennent ensuite deux textes inédits en français. L'un traite de l'embellissement de Buenos Aires, l'autre de l'aménagement de villes impériales au Maroc ; textes plus techniques, qui font état du métier et de l'érudition du paysagiste et témoigne de son attention constante au contexte.
En 1908, il publie "Grandes villes et systèmes de parc", texte fondateur de l'urbanisme paysager. Il es réédité ici dans son intégralité, avec ses illustrations et un appareil de notes critiques sur les villes sélectionnées par Forestier.
Viennent ensuite deux textes inédits en français. L'un traite de l'embellissement de Buenos Aires, l'autre de l'aménagement de villes impériales au Maroc ; textes plus techniques, qui font état du métier et de l'érudition du paysagiste et témoigne de son attention constante au contexte.