Habitat, formes urbaines : densités comparées et tendances d'"évolution en France

Transition écologique
Urbanisme
Par caue31
La densité n'est pas toujours là où on le pense. Pour le grand public la ville dense par excellence, c'est le grand ensemble de tours et de barres construit dans les années 60 ou 70. Cela est inexact : les beaux quartiers du Paris Haussmannien sont beaucoup plus denses que les « cités » HLM de banli
  • Editeurs
    FNAU
  • Format
    29,7x21 cm
  • Côte
    TE.URB.AD.107
  • Date de parution
    0
La densité n'est pas toujours là où on le pense. Pour le grand public la ville dense par excellence, c'est le grand ensemble de tours et de barres construit dans les années 60 ou 70. Cela est inexact : les beaux quartiers du Paris Haussmannien sont beaucoup plus denses que les « cités » HLM de banlieue. Derrière le débat sur la densité se cache en fait souvent la question des formes urbaines.

Les agences d'urbanisme s'intéressent beaucoup et depuis longtemps à ces sujets. Des échanges entre elles est née l'idée de rassembler, dans un même document, une série d'exemples qui soient représentatifs des différents tissus d'habitat rencontrés dans les agglomérations françaises. 23 agences ont collaboré à ce travail collectif.

L'ouvrage réalisé par la FNAU présente 112 quartiers. Son objectif est de favoriser la réflexion et le débat en apportant une série de données sur les exemples retenus : des chiffres bien sûr, mais aussi des plans et des illustrations - photos et textes - de la fabrication de ces formes urbaines et de leurs ambiances, pour approcher ce qui est perçu par les habitants.

Le travail de la FNAU confirme le caractère relatif des indicateurs de densité : une même valeur peut correspondre à des formes bien différentes ; une hauteur importante ne signifie pas forcément entassement. Il faut donc démystifier la vision négative de la densité et ne pas aborder cette notion sans la relier à la hauteur, à l'échelle des vides et des pleins, à la réalité des tissus construits.

L'ouvrage illustre aussi, à travers des exemples récents, la possibilité d'opérations réellement attractives et plus denses que ce qui se pratique en général, tant dans les tissus urbains serrés d'immeubles collectifs que dans les ensembles de maisons individuelles, en particulier grâce à des projets mixtes, mêlant ces typologies.