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La ville classique de la Renaissance aux révolutions
Les villes se gonflent, draînent à elle gens des bourgs et d'ailleurs. Ainsi le nombre des maisons à Paris passe de 12 000 en 1553 à 23 000 en 1684. Mais en 1720/1721, en Provence, la peste emporte 45% des populations de Toulon, Arles, Marseille. C'est la rançon, le prix de l'espoir : les conditions de vie en ville deviennent des conditions de mort : entassement, insalubrité, promiscuité. La ville doit se nourrir, s'approvisionner. Les gros bedonnants nourris de radis et de pain blanc côtoient la misère, symbolisant la réussite sociale. Mais de nouveaux processus sont engagés avec le déclin de la proto-industrie (rurale), la libération du marché urbain des céréales, l'avénement du chemin de fer. Les émeutes de subsistances font place à des formes modernes de comportements collectifs (grèves…).
A la ville on y chante, on y danse aussi… Mondanité et criminalité se côtoient. Théâtres, opéras, lieux de jouissance et de réjouissance, la ville tourbillonne, s'enivre…