Transition écologique
Jardin partagé, potager urbain, jardin de quartier ou de pied d'immeuble, jardin communautaire,... les jardins collectifs sont de plus en plus variés et nombreux en ville, alors que 73% de la population française est urbaine. Mais de quoi s'agit-il ? Ce sont des jardins gérés par des habitants. Ils
Jardin partagé, potager urbain, jardin de quartier ou de pied d'immeuble, jardin communautaire,... les jardins collectifs sont de plus en plus variés et nombreux en ville, alors que 73% de la population française est urbaine. Mais de quoi s'agit-il ? Ce sont des jardins gérés par des habitants. Ils peuvent être potagers ou non, en parcelles collectives cultivées à plusieurs, ou parfois divisés en par- celles individuelles.
Le terme de jardin collectif inclus les jardins familiaux (anciennement dit jardins ouvriers), les jardins d'insertion et les jardins partagés. Des jardins ouvriers du XIXe siècle à la reconquête des friches du New-York des années 1970, les racines et inspirations des jardins collectifs sont diverses. Ce phénomène s'inscrit dans un contexte de crise écologique, économique et sociale, de recherche de liens sociaux, de retour à la nature et du besoin de reprise de confiance vis-à-vis du système de production de notre alimentation. Quelles sont les différentes formes de jardins collectifs, et à quelles aspirations de la société ? Quels rôles écologiques et de préservation patrimoniale les jardins collectifs peuvent-ils jouer ? Quelles pratiques culturales y sont mises en œuvre et en quoi peuvent-elles être expérimentales et innovantes ? En quoi les jardins collectifs questionnent-ils la ville ? Face à la crise, qui touche notamment les plus pauvres, les jardins collectifs peuvent-ils remplir une fonction alimentaire ? Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les jardins collectifs, et quelles sont les pistes d'action pour y remédier ? Il s'agit dans cet ouvrage d'aborder les jardins collectifs dans le cadre de la crise écologique et économique nous traversons, et donc de mettre un accent particulier sur les potentielles fonctions alimentaires et d'expérimentations culturales pour pallier aux contraintes du milieu urbain. Nous parlons bien ici de fonction alimentaire dans son ensemble (et non pas de production alimentaire), c'est à dire : sensibilisation, formation, échanges de savoir-faire, valeur nutritionnelle des légumes et, dans une certaine mesure, production alimentaire.
Le terme de jardin collectif inclus les jardins familiaux (anciennement dit jardins ouvriers), les jardins d'insertion et les jardins partagés. Des jardins ouvriers du XIXe siècle à la reconquête des friches du New-York des années 1970, les racines et inspirations des jardins collectifs sont diverses. Ce phénomène s'inscrit dans un contexte de crise écologique, économique et sociale, de recherche de liens sociaux, de retour à la nature et du besoin de reprise de confiance vis-à-vis du système de production de notre alimentation. Quelles sont les différentes formes de jardins collectifs, et à quelles aspirations de la société ? Quels rôles écologiques et de préservation patrimoniale les jardins collectifs peuvent-ils jouer ? Quelles pratiques culturales y sont mises en œuvre et en quoi peuvent-elles être expérimentales et innovantes ? En quoi les jardins collectifs questionnent-ils la ville ? Face à la crise, qui touche notamment les plus pauvres, les jardins collectifs peuvent-ils remplir une fonction alimentaire ? Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les jardins collectifs, et quelles sont les pistes d'action pour y remédier ? Il s'agit dans cet ouvrage d'aborder les jardins collectifs dans le cadre de la crise écologique et économique nous traversons, et donc de mettre un accent particulier sur les potentielles fonctions alimentaires et d'expérimentations culturales pour pallier aux contraintes du milieu urbain. Nous parlons bien ici de fonction alimentaire dans son ensemble (et non pas de production alimentaire), c'est à dire : sensibilisation, formation, échanges de savoir-faire, valeur nutritionnelle des légumes et, dans une certaine mesure, production alimentaire.