L'ouvrage démontre que la brique n'a jamais été un matériau d'appoint pour injecter un peu de couleur dans les villes. Des cathédrales, des citadelles, des immeubles archaïques et d'autres d'un modernisme déconcertant ont été monté, une brique après l'autre. La grande muraille de Chine aussi. Tous jouent sur les couleurs, les angles ou les volumes, mais conservent, quelle que soit leur taille une echelle humaine et accessible qui manque au béton. La brique, au XXème siècle résiste assez mal aux autres matériaux. Trop marquée du sceau ancien des temps révolus. Réguulièrement pourtant les petits parallélépipèdes reviennent à la mode, comme substitut sain et naturel aux artéfacts industriels. Comme une audace au milieu du post-modernisme. La station de pompage d'Outram de l'Isle og Dogs (1989) au milieu des docks de Londres est considérée comme un l'un des bâtiments les plus marquants de la décennie. L'Angleterre, avec le Byker Wall à New-Castle et les Cascades, également dans les docklands londoniens, est d'ailleurs l'un des rares pays où la brique à échapper à la débâcle. Goût du traditionnel ou de l'architecture locale.