Connue depuis l'Antiquité, remarquable par sa souplesse d'emploi, sa robustesse et sa résistance au temps, la brique a été beaucoup utilisée à Paris. Moins qu'à Toulouse, certes, ou dans les Flandres, mais la place des Vosges à elle seule témoigne de l'engouement de l'aristocratie pour ce matériau qui remplaçait le torchi du pauvre. Bientôt pourtant, la brique allait perdre ses lettre de noblesse : à la fin du XVIIème siècle, la polichromie des façades disparaissant au profit d'une architecture minérale, blanche et froide.
employée surtout dans les logements sociaux et les bâtiments industriels depuis la fin du XIXème siècle, dans les écoles Jules Ferry, les casernes de pompiers ou certaines églises de quartiers populaires ; cachée sous l'enduit ou utilisée en parements, voire en placage, la brique n'est pas seulement un matériau de second ordre comme pourraient le faire croire de tristes corons du Nord.
Réhabilitée par Louis Kahn, Mies Van der Rohe et Frank Lloyd Wright, elle réapparaît dans l'architecture contemporaine : n'a-t-elle pas été choisie par Renzo Piano pour l'Ircam ?
A l'occasion de cette exposition, le pavillon de l'Arsenal a fait peau neuve : ses poteaux métalliques ont été habillés de briques par des compagnons passants maçons du Devoir, une cheminée d'usine, dans le hall, est même reproduite grandeur nature.
La brique à Paris
Architecture
Patrimoine
Connue depuis l'Antiquité, remarquable par sa souplesse d'emploi, sa robustesse et sa résistance au temps, la brique a été beaucoup utilisée à Paris. Moins qu'à Toulouse, certes, ou dans les Flandres, mais la place des Vosges à elle seule témoigne de l'engouement de l'aristocratie pour ce matériau q