Plus particulièrement, depuis qu'apparaît une culture métropolitaine – un phénomène qui coïncide avec les Lumières –, les rapports entre centre(s) et périphérie(s) et, partant, entre habitat urbain et nature, font partie de notre vie, conditionnent notre habitat, nos itinéraires, nos pratiques culturelles et sociales. Ginette Baty-Tornikian interroge ici les défis spécifiques que la ville satellite a posés aux architectes et aux urbanistes. Elle en souligne les enjeux en retraçant son histoire – des utopies anglaises de la fin du XIXe siècle à la vogue toute contemporaine des écoquartiers, en passant par les problématiques de la reconstruction.
Rythmant l'ouvrage, les photographies de Benoît Grimbert témoignent de l'intérêt des artistes contemporains pour la représentation des lieux et non-lieux de la périphérie des villes et rappellent, s'il en était besoin, qu'il n'est de meilleure étude pour nos élèves que celle qui passe par l'œil, l'oreille et… les pieds : arpenter ces espaces, appareil photo, caméra, enregistreur ou téléphone portable à la main !
La ville satellite. Des cités-jardins aux écoquartiers
Urbanisme
Peu de sujets proposés par l'histoire des arts intéressent un aussi large public que ceux qui ont trait à la ville. Voilà pourquoi, dès l'origine de cet enseignement optionnel au lycée, l'architecture et l'urbanisme en ont été un fil conducteur.