Les bâtisseurs d'avenir : Portraits d'architectes XIXème, XXème siècle.

Architecture
1998 - par caue31
Par la nature de son activité, l'architecte anticipe sur son temps: à la différence des autres modes d'expression artistique, sa création soumet les générations suivantes à ses desseins. L'importance sociale de l'acte de construire est telle qu'elle suppose un dialogue approfondi entre l'architecte
  • Auteurs / Réalisateurs
    Lenaud Jean-Michel
  • Editeurs
    Fayard
  • Format
    24x15 cm
  • Côte
    A-12 ALB
  • Date de parution
    1998
Par la nature de son activité, l'architecte anticipe sur son temps: à la différence des autres modes d'expression artistique, sa création soumet les générations suivantes à ses desseins. L'importance sociale de l'acte de construire est telle qu'elle suppose un dialogue approfondi entre l'architecte et les institutions d'enseignement, entre le maître d'oeuvre et son commanditaire-le plus souvent, la puissance publique. Depuis la Révolution Française jusqu'à nos jours, les rapports que Fontaine a entretenus avec Napoléon Ier et Louis-Philippe, les polémiques de Viollet-le-Duc au temps de Napoléon III, la commande privée au temps de l'Art nouveau avec Guimard, Hankar et Horta, la modernisation de Lyon sous l'action conjointe de Tony Garnier et d'Edouard Herriot et, pour finir, la recherche-infructueuse-par Le Corbusier d'un mécène d'Etat, illustrent ce débat, voire cette contradiction. La formation, la condition professionnelle et les pratiques du métier évoluent, la commande se déplace de l'architecture publique destinée aux institutions vers l'urbanisme dans le sens où on l'entend aujourd'hui: bâtir la ville, telle est l'ambition qu'exprime, pratiquement pour la première fois, la Cité industrielle de Tony Garnier avant la Première Guerre mondiale... Une ambition qui, plus encore que celle de concevoir et de construire de grands projets monumentaux, marque notre siècle tout entier.