Urbanisme
Transition écologique
Ingénieur formé à l'architecture, Franck Boutté est de ceux qui considèrent l'environnement comme faisant partie intégrante des processus d'aménagement.
C'est d'abord à ce titre, et pour saluer la qualité de ses interventions dans des projets emblématiques tels que ceux de l'Île de Nantes, des vill
Ingénieur formé à l'architecture, Franck Boutté est de ceux qui considèrent l'environnement comme faisant partie intégrante des processus d'aménagement.
C'est d'abord à ce titre, et pour saluer la qualité de ses interventions dans des projets emblématiques tels que ceux de l'Île de Nantes, des villes et quartiers marocains d'Anfa et Zenata — avec Bernard Reichen —, ou de Bordeaux Euratlantique que le jury du Grand Prix de l'urbanisme l'a choisi pour lauréat 2022.
Mais ce choix tient également à l'originalité de sa démarche, qui associe la rigueur de la méthode scientifique et la souplesse de l'adaptation aux contextes territoriaux. S'appuyant sur la première, il identifie très en amont la spécificité écologique et le profil énergétique des territoires au travers d'une approche matricielle garante de cohérence entre les échelles ; quant à la seconde, elle prend corps sous la forme d'un urbanisme négocié et co-construit, soucieux des usages, misant sur le principe de mutualisation — entre autres énergétique — à l'origine de nouvelles réciprocités urbaines et territoriales.
Ce travail, guidé par une recherche constante de résilience, de sobriété et de moyens pour protéger les villes du réchauffement climatique, entre en dialogue avec celui des six personnalités et collectifs sélectionnés cette année : Dominique Alba, Nicolas Détrie, Sébastien Marot, Claire Schorter, Simon Teyssou et TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler). Six voix fortes porteuses, chacune à leur manière, de transitions souhaitables, pour un Grand Prix qui, année après année, explore les facettes d'un monde professionnel de plus en plus rétif à la standardisation.
C'est d'abord à ce titre, et pour saluer la qualité de ses interventions dans des projets emblématiques tels que ceux de l'Île de Nantes, des villes et quartiers marocains d'Anfa et Zenata — avec Bernard Reichen —, ou de Bordeaux Euratlantique que le jury du Grand Prix de l'urbanisme l'a choisi pour lauréat 2022.
Mais ce choix tient également à l'originalité de sa démarche, qui associe la rigueur de la méthode scientifique et la souplesse de l'adaptation aux contextes territoriaux. S'appuyant sur la première, il identifie très en amont la spécificité écologique et le profil énergétique des territoires au travers d'une approche matricielle garante de cohérence entre les échelles ; quant à la seconde, elle prend corps sous la forme d'un urbanisme négocié et co-construit, soucieux des usages, misant sur le principe de mutualisation — entre autres énergétique — à l'origine de nouvelles réciprocités urbaines et territoriales.
Ce travail, guidé par une recherche constante de résilience, de sobriété et de moyens pour protéger les villes du réchauffement climatique, entre en dialogue avec celui des six personnalités et collectifs sélectionnés cette année : Dominique Alba, Nicolas Détrie, Sébastien Marot, Claire Schorter, Simon Teyssou et TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler). Six voix fortes porteuses, chacune à leur manière, de transitions souhaitables, pour un Grand Prix qui, année après année, explore les facettes d'un monde professionnel de plus en plus rétif à la standardisation.