Au confluent de la Garonne et de la Louge, Muret s'étale sur un territoire alluvionnaire constitué au cours des siècles par le fleuve descendu des Pyrénées et qui, quelques kilomètres plus loin, esquisse dès Toulouse, un virage en direction de l'Atlantique.
Cette position géographique ferait-elle de Muret un produit issu des Pyrénées ? A celà on pourrait repartir qu'elle est plusieurs siècles restée capitale des Etats du Comminges.
Serait-elle une vaste porte d'accès à l'agglomération toulousaine ? Le tissu urbain et industriel que l'on ne quitte plus entre Muret et Toulouse tendrait à le faire penser ; même s'il est entrecoupé, de çà de là, d'espaces encore agricoles en proie à de multiples enjeux d'aménagement.
Sous-préfecture de la Haute-Garonne, ville de quelque vingt-mille habitants, Muret n'en assure pas moins sa mission fédératrice dans un paysage de petites communes, affirmant son identité parmi des habitants de vieille souche auxquels sont venus s'adjoindre plus récemment des populations nouvelles.
Ce paysage démographique a son pendant sur le plan architectural. Le centre ville affirme son caractère historique tandis qu'au fil des années des équipements urbains sont venus imprimer, dans le Muret traditionnel ainsi qu'aux alentours, une note spécifique pouvant aller de l'audace dans l'usage de la brique aux prouesses et virtuosités du béton, en passant par le raffinement des oeuvres d'art réalisées par des sculpteurs locaux. Cette randonnée invite à une découverte des espaces publics de Muret : un accent tout particulier sera porté sur les lieux alliant surprise et insolite.
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