Ce sont deux séquences historiques dramatiques qui ont engendré le bâti quercinois. La guerre de Cent Ans d'abord, qui a eu pour effet de détruire la plus grande partie des habitats ruraux, mais qui, par là-même, en a permis une reconstruction très diversifiée car menée par des colons d'origines diverses, et tout cela tardivement (XVI°-XVII° siècles). Le phylloxéra ensuite, qui, tout comme le conflit anglais, a réduit de moitié la population du Lot à la fin du XIX° siècle. Ce fléau n'a pas entraîné, toutefois, la destruction d'un habitat qui était devenu solide et riche. La maison vigneronne a tout simplement été abandonnée, et ce partimoine architectural nous est parvenu à peu près intact, cent ans après.
Cet ouvrage montre que la "belle maison" à bolet et pigeonnier du riche vigneron n'est pas seule représentative du bâti quercinois et s'attache à présenter des types d'architecture plus modestes qui, pourtant, sont encore les plus nombreux.
Enfin, si l'auteur a choisi d'explorer le Quercy région par région, il a aussi voulu insister — au delà des diversités apparentes de formes — sur les facteurs d'unité culturelle qui restent nombreux et vivaces et perpétuent, lisible dans le paysage, l'âme quercinois.
Maisons et paysages du Quercy
Paysage
Cet ouvrage montre que la "belle maison" à bolet et pigeonnier du riche vigneron n'est pas seule représentative du bâti quercinois et s'attache à présenter des types d'architecture plus modestes qui, pourtant, sont encore les plus nombreux.