Patchwork Urbain : 1

Mots clés : #ALIGNEMENT   #XIXè   #XVIIIè  
Urbanisme

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1987 - par caue31
Dans la première étude du "Patchwork urbain" -"Alignements des rues"-, il est question d'une combinaison très particulière entre intervenants d'"en haut" et d'"en bas" de l'échelle sociale.
  • Auteurs / Réalisateurs
    Bureau de la recherche architecturale
    Darin Michael
    Ecole d'architecture de Nantes
  • Condition d'accès
    En prêt au centre de ressources
  • Editeurs
    Ville Recherche Diffusion
  • Côte
    C.HIST.U.9
  • Date de parution
    1987

Alignement des rues

La rue est une oeuvre collective par excellence. Sa forme est déjà révélatrice: la voie est souvent la création des hommes politiques, des administrateurs, des architectes et des ingénieurs, tous ces acteurs sociaux auxquels s'intéresse normalement l'histoire de l'urbanisme, tandis que les immeubles qui bordent la voie sont l'oeuvre d'une multitude d'intervenants ayant chacun un poids social réduit, mais qui ensemble pèsent lourdement sur le devenir de la ville.
Dans la première étude du "Patchwork urbain" -"Alignements des rues"-, il est question d'une combinaison très particulière entre intervenants d'"en haut" et d'"en bas" de l'échelle sociale. Les premiers mettent 2 siècles à inventer la politique urbaine d'alignement qu'ils généralisent enfin à partir du début du XIXe siècle. Les 2 premiers chapitres de l'ouvrage retracent cette évolution. Mais l'action des propriétaires, la reconstruction des immeubles, sur laquelle comptent les planificateurs, ne suit jamais la cadence prévue. Il en résulte un paysage urbain très singulier, que l'on rencontre par exemple dans le quartier du Marais à Paris, et qui montre notamment les murs mitoyens mis à nu, symboles d'une volonté de créer un nouvel ordre urbain aboutissant paradoxalement à un nouveau type de désordre.
Le deuxième volume "Atlas des rues nouvelles", est une étude cartographique comparative de l'évolution du réseau viaire des 40 grandes villes de France pendant le XIXe siècle, qui replace dans leur contexte les grands travaux de l'époque, le percement des artères majeures au centre des villes.
La troisième étude, qui couronne l'ensemble, "La grande percée", examine cette forme urbaine connue du XIXe siècle, telle qu'elle a été réalisée à Montpellier, Nantes, Rouen et Toulouse. Elle montre à quel point l'insertion de la nouvelle voie et des immeubles sur sa bordure n'est pas simplement une superposition du nouveau sur l'ancien, mais aussi une prise en compte du tissu socio-morphologique préexistant. Le travail est divisé en 3 parties, élments majeurs de la ville, parcellaire de l'aire d'intervention et îlots en bordure de la nouvelle artère, chacun de ces constituants de la percée étant analysé sous un aspect particulier du puzzle en 4 dimensions qu'est la ville : addition, substitution et jonction.