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Les importantes ressources en argile du Midi toulousain sont à l'origine de l'utilisation de la terre cuite dans les constructions sous la forme de tuiles et de briques.
L'usage de la brique cuite dans un premier temps réservé aux constructions de choix, s'est étendu aux XVIIIe et XIXe siècle à la c
Les importantes ressources en argile du Midi toulousain sont à l'origine de l'utilisation de la terre cuite dans les constructions sous la forme de tuiles et de briques.
L'usage de la brique cuite dans un premier temps réservé aux constructions de choix, s'est étendu aux XVIIIe et XIXe siècle à la construction courante. Mais la brique de grande qualité "foraine" est d'un coût élevé, et reste employée avec parcimonie : elle est souvent associée à des matériaux moins nobles destinés à recevoir un enduit.
L'apparition du ciment au XIXe siècle dans la construction, les débuts de la mécanisation et l'industrialisation dans la fabrication des matériaux, débouchent au début du XXe siècle sur le recul de la brique pleine dans les maçonneries au profit des briques creuses et des parpaings et sur le remplacement des mortiers de chaux grasse par des enduits hydrauliques teintés dans la masse.
Les extensions urbaines du début du XXe siècle réalisées sous forme pavillonnaire, et la traduction locale des courants architecturaux européens successifs, néo-régionalisme, art déco, mouvement mooderne... font aussi évoluer le bâti et donnent à Toulouse une grande diversité architecturale et urbaine qui enrichit son patrimoine et tempère son image de "ville de brique".
Ce guide, dont le champ se limite aux immeubles de logements, maisons de ville et villas, se propose de mettre en lumière la diversité architecturale du bâti toulousain, trop souvent réduit à la construction de brique.
L'usage de la brique cuite dans un premier temps réservé aux constructions de choix, s'est étendu aux XVIIIe et XIXe siècle à la construction courante. Mais la brique de grande qualité "foraine" est d'un coût élevé, et reste employée avec parcimonie : elle est souvent associée à des matériaux moins nobles destinés à recevoir un enduit.
L'apparition du ciment au XIXe siècle dans la construction, les débuts de la mécanisation et l'industrialisation dans la fabrication des matériaux, débouchent au début du XXe siècle sur le recul de la brique pleine dans les maçonneries au profit des briques creuses et des parpaings et sur le remplacement des mortiers de chaux grasse par des enduits hydrauliques teintés dans la masse.
Les extensions urbaines du début du XXe siècle réalisées sous forme pavillonnaire, et la traduction locale des courants architecturaux européens successifs, néo-régionalisme, art déco, mouvement mooderne... font aussi évoluer le bâti et donnent à Toulouse une grande diversité architecturale et urbaine qui enrichit son patrimoine et tempère son image de "ville de brique".
Ce guide, dont le champ se limite aux immeubles de logements, maisons de ville et villas, se propose de mettre en lumière la diversité architecturale du bâti toulousain, trop souvent réduit à la construction de brique.