Patrimoine
Architecture
Alors que le XIXe siècle se réveille, Toulouse est encore tournée vers son passé et bien peu vers la révolution industrielle. Jacques-Pascal Virebent dessine les grands axes de la ville encore médiévale. Elle se transforme mais ne possède aucun bâtiment public répondant aux exigences de l'époque.
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Alors que le XIXe siècle se réveille, Toulouse est encore tournée vers son passé et bien peu vers la révolution industrielle. Jacques-Pascal Virebent dessine les grands axes de la ville encore médiévale. Elle se transforme mais ne possède aucun bâtiment public répondant aux exigences de l'époque.
Il reviendra à Urbain Vitry de bâtir ces édifices, aujourd'hui emblématiques de la ville : les abattoirs, l'observatoire de Joli mont, le cimetière de Terre Cabade, les immeubles du centre ville, dont la maison Lamothe, les monuments et fontaines des places de la Trinité et Dupuy. C'est à Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers que l'architecte va forger son art et de retour dans sa ville natale, l'envie de transmettre.Omniprésent, il y occupe les fonctions officielles d'architecte de la ville, de professeur à l'École des Beaux-Arts, de conseiller municipal. Auteur de plusieurs ouvrages sur son art, il est également membre des Sociétés Savantes de la ville. L'homme est profondément humaniste. Travailleur inlassable, esprit tourné vers le progrès, il incarne l'architecture toulousaine de la première moitié du XIXe siècle : romantique, toute à la fois simple et sophistiquée, utilisant les particularismes locaux, empreinte de classicisme.
Il reviendra à Urbain Vitry de bâtir ces édifices, aujourd'hui emblématiques de la ville : les abattoirs, l'observatoire de Joli mont, le cimetière de Terre Cabade, les immeubles du centre ville, dont la maison Lamothe, les monuments et fontaines des places de la Trinité et Dupuy. C'est à Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers que l'architecte va forger son art et de retour dans sa ville natale, l'envie de transmettre.Omniprésent, il y occupe les fonctions officielles d'architecte de la ville, de professeur à l'École des Beaux-Arts, de conseiller municipal. Auteur de plusieurs ouvrages sur son art, il est également membre des Sociétés Savantes de la ville. L'homme est profondément humaniste. Travailleur inlassable, esprit tourné vers le progrès, il incarne l'architecture toulousaine de la première moitié du XIXe siècle : romantique, toute à la fois simple et sophistiquée, utilisant les particularismes locaux, empreinte de classicisme.