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Au lendemain de la première guerre mondiale, la reconstruction des villes sinistrées et la pénurie de logements constituent deux priorités du nouveau gouvernement belge d'union nationale.
Des architectes et urbanistes réfugiés en Hollande ou en Angleterre ont mis à profit leur exil pour étudier les solutions urbanistiques appliquées dans ces pays et plus particulièrement les cités-jardins. En 1919, la Belgique crée la "Société Nationale des Logements à Bon Marché" qui coordonne les initiatives des coopératives constituées en vue d'édifier des cités-jardins.
Les premières sont conçues comme des laboratoires d'expérimentations formelles et techniques, d'autres s'inspirent du modèle anglais, d'autres encore se veulent des manifestes du modernisme. Mais dès 1925, la chute du gouvernement, la crainte de voir les cités-jardins générer des "ceintures rouges" autour des villes, l'interruption du paiement des dommages de guerre, mettent fin à la politique en faveur des cités-jardins. En 1930, l'avant-garde architecturale la rejette à son tour au profit de la construction d'immeubles en hauteur.
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