SE DOCUMENTER
Le centre de ressources du CAUE vous propose une
bibliothèque spécialisée avec possibilité de prêt de livres.
Les villes sont perçues comme des sources de violence, de conflit, de pollution, de mal-être. Pour nous rassurer, faut-il implanter la ville à la campagne ou l'habiller de verdure ? Les auteurs, en hommes de terrains, ont le culot où la naïveté de nous proposer des outils pour construire une ville idéale pour une société idéale en s'inspirant du modèle des " Cités-Jardins ".
Leurs regards croisés de journaliste et d'urbaniste, nous promènent sur les lieux de cités-jardins de référence : Hampstead, à Londres, les Buttes Rouges à Chatenay-Malabry et Paris Jardin à Draveil. Hommes de leurs temps, on découvre à leurs côtés deux quartiers contemporains à Chantepie près de Rennes et à Bois Guillaume, les Portes de la Forêt. Leurs impressions, empreintes d'enthousiasme et de lucidité, et leurs croquis, pédagogiques et colorés, les mènent à décliner trois outils pour imaginer et créer une ville.
L'utopie, l'outil politique du décideur, se lit dans l'espoir et l'émotion d'un programme. Le jardin, outil du citoyen, enjambe la clôture privée, et témoigne du plaisir du jardinier à apporter sa poésie à la vie de la cité. Le dessin, ce coup de patte magique, esquisse des formes idéales à la surprise même de son auteur, car la forme idéale d'une cité, fidèle à la vision de Aristote, est bien de mener une vie commune pour une noble fin.
Approfondir
Ces contenus pourraient
vous intéresser
Cités-jardins 1920-1940
Ouvrage réalisé à l'occasion de l'exposition "Cités-jardins 1920-1940" présentée au Centre Wallone-Bruxelles à Paris le 8 février.
Cités-jardins, genèse et actualité d'une utopie
Le travail conduit par Ginette Baty-Tornikian rompt largement avec l'image d'Epinal de la cité-jardin et s'évertue à montrer les enjeux politiques, économiques, urbanistiques, architecturaux et env
Lire la suiteLa ville satellite. Des cités-jardins aux écoquartiers
Peu de sujets proposés par l'histoire des arts intéressent un aussi large public que ceux qui ont trait à la ville. Voilà pourquoi, dès l'origine de cet enseignement optionnel au lycée, l'architecture et l'urbanisme en ont été un fil conducteur.